Jardiner au naturel

Les grands principes du jardin naturel :

– dans un jardin naturel, on ne prétend pas éradiquer complètement les herbes dites « indésirables », mais les maintenir sous contrôle en prévenant leur apparition : ne laissez jamais un sol nu, paillez ou installez des plantes couvre-sol.
– le jardinier naturel essaie de préserver et de stimuler l’équilibre entre les espèces. L’environnement naturel abrite une diversité d’espèces de plantes et d’animaux. Parmi ces derniers, des parasites et micro-organismes responsables des maladies végétales. Plutôt que de contrôler la nature grâce à des moyens artificiels, agissez en symbiose avec elle pour limiter les dégâts provoqués par les maladies et les parasites.

LES AUXILIAIRES DU JARDINIER

Les amis du jardinier sont des insectes ou des animaux vivant dans nos jardins qui sont prédateurs naturels des ravageurs de nos plantes.
La plus connue d’entre eux est la coccinelle qui se délecte de pucerons ! Retrouvez en quelques autres dans le tableau ci-dessous.

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LE PAILLAGE

Paillage au potagerA quoi cela sert-il ?

Le paillage de vos massifs et de votre potager est l’une des solutions alternatives au désherbage chimique : il prend la place des herbes « indésirables », les empêchant ainsi de germer et de s’installer.
Mais il a aussi d’autres atouts : il favorise la vie biologique du sol et la formation d’humus, améliorant ainsi l’enracinement et la croissance des plantes.
En été, il garde le sol frais et humide : la terre ne se dessèche pas et vous limitez ainsi vos arrosages. Il réduit également les écarts de températures diurne et nocturne.

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NOURRIR LA TERRE PLUTÔT QUE LES PLANTES

254Sous terre vivent des millions d’organismes vivants. Bactéries, algues, champignons y fourmillent, sans compter les minuscules nématodes ou les lombrics. Ainsi, on peut dénombrer pas moins de 500 millions d’individus dans 1 m3 de terrain !
Malheureusement, on constate à l’heure actuelle un phénomène généralisé en France : en 50 ans l’activité de la vie du sol a diminué d’en moyenne 90 % !
Cette diminution entraîne la dégradation des sols, leur déstructuration et la fuite des éléments nutritifs comme les phosphates, le calcium, la potasse et l’azote vers les rivières et les nappes d’eaux souterraines. Non seulement ces éléments vont manquer au bon équilibre des sols, mais ils entraînent également des risques de pollution. De plus, la fuite du calcium provoque la séparation de l’humus et des argiles ; les argiles, beaucoup plus « mobiles » sont susceptibles de se déplacer en ruisselant. C’est la raison pour laquelle les rivières sont de plus en plus boueuses en cas d’orage.

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